4-6.12.2017 : 3 jours sur la Péninsule Valdés

Après un petit détour par Puerto Madryn pour se ravitailler, direction la péninsule par la route provinciale 42 (piste).

Première nuit sur la Playa Cantera à scruter l’horizon à la recherche de baleines 🐋 … rien à l’horizon 😕 Le lendemain matin, on croise un garde faune, qui nous aurait bien acheté notre bus, et qui nous confirme que les baleines sont parties ☹️ On arrive un petit mois trop tard…

Bon alors, direction la péninsule. A l’entrée, on nous annonce que le camping est fermé, et que, du coup, il est toléré de bivouaquer à la Punta Pardelas. On fait un petit crochet pour aller voir les lions de mer à la Punta Piramides et se ravitailler en essence dans la seule ville de la péninsule, Puerto Piramides.

Et on croise des Guanacos… on va en croiser plein !

Les routes de la péninsule sont toutes des pistes ! Les pistes en argentine sont faites en tôle ondulée recouverte de gravier et quelque fois du sable, suivant l’endroit et le vent. Pas trop désagréable quand on ne s’en pas le tôle, sinon ça tape… parfois pas mal… même le frigo s’en déplace 😖

Les campeurs sont regroupés à Punta Pardelas. On s’arrête derrière un camion 4×4 aménagé, pour s’abriter un peu du vent avec la colline. N’étant pas certaine du niveau à la marée montante, je demande aux bretons qu’on a souvent croisé depuis Bahia Blanca et qui étaient là la nuit précédente, pas de soucis ! Petite frayeur en me réveillant dans la nuit ; je croyais qu’on s’était fait piéger par la marée, mais ce n’était que l’ombre de la pleine lune 🌕 derrière la colline 😅

Le lendemain, une grosse journée de piste nous attend pour faire le petit tour de la péninsule, petit tour d’environ 200km déjà !

On va voir les pingouins de Magellan, les lions de mer. On y verra aussi des Guanacos, des Maras, des martinets et des petites chouettes nichées dans leur terrier.

Et la Saleta Chico à moins 35m… pas si chico que ça !

On décide de camper à nouveau a Punta Pardelas, trop crevé pour faire encore les 150km qui nous séparent de Puerto Madryn.

Le vent a changé de sens, on change de place pour être plus à l’abri. Après une bonne nuit, on se lève et on se dit qu’on a vraiment bien fait !